Le Rucher de Choully, là où les abeilles inspirent les mots
et les couleurs
Ici, les abeilles ne se contentent pas de butiner les fleurs : elles éveillent les sens, nourrissent l’imaginaire et inspirent la création.
Dans cet espace, les mots se mêlent aux couleurs, les poèmes côtoient les dessins et les peintures, comme autant d’échos à la beauté du vivant.
La Poésie du Rucher invite à regarder autrement — à écouter le bourdonnement du monde, la lumière sur les ailes, le silence du matin.
Une rencontre entre nature et sensibilité, entre art et abeilles.
Dans cet espace, les mots se mêlent aux couleurs, les poèmes côtoient les dessins et les peintures, comme autant d’échos à la beauté du vivant.
La Poésie du Rucher invite à regarder autrement — à écouter le bourdonnement du monde, la lumière sur les ailes, le silence du matin.
Une rencontre entre nature et sensibilité, entre art et abeilles.
Puisque la nuit tombe
Pastel à la cire – 2025
Nos corps s’endorment, nos cœurs se glacent.
Puisque la nuit tombe,
Puisque mes yeux se ferment,
le silence s’empare du monde.
Puisque mes yeux se ferment,
le silence s’empare du monde.
Les âmes se figent comme des statues.
Nos corps s’endorment, nos cœurs se glacent.
Mon esprit, tel un songe, flotte dans l’air —
je ne suis plus que la douce fumée d’un encensoir oublié,
je ne suis plus que la douce fumée d’un encensoir oublié,
dérivant dans l’atmosphère.
Je me mêle, m’entremêle à ce long silence,
une parade nuptiale,
une danse avec la mort,
avec le désir d'un unique rêve — éternel.
une parade nuptiale,
une danse avec la mort,
avec le désir d'un unique rêve — éternel.
Que la nuit enveloppe ce monde pour l’éternité,
et que, dans sa brume obscure,
nos esprits se libèrent d’une lumière qui n’a eu de cesse
de noircir nos cœurs.
et que, dans sa brume obscure,
nos esprits se libèrent d’une lumière qui n’a eu de cesse
de noircir nos cœurs.
Au silence.
À l’éternité.
Aux rêves sans fin.
À l’éternité.
Aux rêves sans fin.
J.MASSERANN (2002)
Now That Night Falls
Now that night falls,
and my eyes begin to close,
silence spreads across the world —
souls still, like statues.
and my eyes begin to close,
silence spreads across the world —
souls still, like statues.
Our bodies drift into sleep,
our hearts grow cold,
and my mind,
like a dream, floats through the air.
our hearts grow cold,
and my mind,
like a dream, floats through the air.
I am nothing
but the soft smoke
of a forgotten censer
drifting through the dark.
but the soft smoke
of a forgotten censer
drifting through the dark.
I move with the silence,
weaving through it,
a quiet ritual,
a slow dance with death —
for a single dream,
eternal.
weaving through it,
a quiet ritual,
a slow dance with death —
for a single dream,
eternal.
Let night cover the world forever.
Let its dark mist set us free
from a light that has never ceased
to darken our hearts.
Let its dark mist set us free
from a light that has never ceased
to darken our hearts.
To silence.
To eternity.
To dreams without end.
To eternity.
To dreams without end.
J.MASSERANN (2002)
When I Am Among the Bees
Gouache, encre de Chine et craie à la cire – mai 2025
Inspirée du poème When I Am Among the Trees de Mary Oliver, cette œuvre transpose dans l’univers du rucher la sérénité et la lumière que la poétesse trouve parmi les arbres. Réalisée à la gouache, à l’encre de Chine et à la craie à la cire, elle mêle la fluidité des lavis à la densité des pigments et à la douceur des textures cireuses. Ces contrastes rappellent la vie du rucher : l’énergie du vol, la chaleur du miel, la vibration de l’air. Le visage apaisé symbolise l’état d’harmonie que procure la présence aux abeilles — un moment suspendu entre observation, écoute et respiration. Les couleurs, à la fois vives et tendres, traduisent ce dialogue entre nature et intériorité. When I Am Among the Bees est une méditation visuelle sur la beauté simple du vivant, un hommage à ces instants où l’on se sent pleinement relié au monde.
Note : Quand je suis au rucher, j’aime observer les abeilles voler, sortir des ruches et y entrer. Je sens l’air, la cire et la propolis, j’observe les herbes, les fleurs, les vignes et les montagnes au loin. Je prends le temps de ressentir, de regarder et d’écouter — tout cela en même temps.
Cela nourrit l’âme et m’apaise. Je pourrais y rester des heures.
Inspirée du poème When I Am Among the Trees de Mary Oliver, cette œuvre transpose dans l’univers du rucher la sérénité et la lumière que la poétesse trouve parmi les arbres. Réalisée à la gouache, à l’encre de Chine et à la craie à la cire, elle mêle la fluidité des lavis à la densité des pigments et à la douceur des textures cireuses. Ces contrastes rappellent la vie du rucher : l’énergie du vol, la chaleur du miel, la vibration de l’air. Le visage apaisé symbolise l’état d’harmonie que procure la présence aux abeilles — un moment suspendu entre observation, écoute et respiration. Les couleurs, à la fois vives et tendres, traduisent ce dialogue entre nature et intériorité. When I Am Among the Bees est une méditation visuelle sur la beauté simple du vivant, un hommage à ces instants où l’on se sent pleinement relié au monde.
Note : Quand je suis au rucher, j’aime observer les abeilles voler, sortir des ruches et y entrer. Je sens l’air, la cire et la propolis, j’observe les herbes, les fleurs, les vignes et les montagnes au loin. Je prends le temps de ressentir, de regarder et d’écouter — tout cela en même temps.
Cela nourrit l’âme et m’apaise. Je pourrais y rester des heures.
Apis Mellifera
Crayon, craie à la cire et encre de Chine, sur papier vieilli, monté sur cadre de ruche avec cire naturelle - octobre 2024
Apis mellifera est une ode à l’abeille domestique, celle qui relie les fleurs, la lumière et le monde vivant. Réalisée à l’automne 2024 à partir d’un cadre de ruche, l’œuvre mêle dessin, encre et cire naturelle pour rappeler le lien profond entre l’art et la nature. La texture du papier, les nuances de rose et de jaune, la douceur du pelage de l’abeille : tout évoque la délicatesse du vivant, son équilibre fragile, et la beauté simple des gestes quotidiens au rucher. À travers cette représentation, j’ai voulu rendre hommage à Apis mellifera — messagère de vie et d’harmonie — et à la poésie silencieuse qu’elle fait naître chaque jour dans le rucher de Choully.
Apis mellifera est une ode à l’abeille domestique, celle qui relie les fleurs, la lumière et le monde vivant. Réalisée à l’automne 2024 à partir d’un cadre de ruche, l’œuvre mêle dessin, encre et cire naturelle pour rappeler le lien profond entre l’art et la nature. La texture du papier, les nuances de rose et de jaune, la douceur du pelage de l’abeille : tout évoque la délicatesse du vivant, son équilibre fragile, et la beauté simple des gestes quotidiens au rucher. À travers cette représentation, j’ai voulu rendre hommage à Apis mellifera — messagère de vie et d’harmonie — et à la poésie silencieuse qu’elle fait naître chaque jour dans le rucher de Choully.
